NATO Tiger Meet Cambrai 2011

Oui j'ai bien deux boitier le D300 et Le D3 , je pense mettre le 400 mm sur le D300 pour les décollages et atterrissages , mais c'est bien ce 400 mm qui pose probleme , il est trés encombrant et lourd .
A voir si cela vaut vraiment le cout de le prendre , mais il est tellement bon...

Tout dépendra de la façon dont seront placés les spotter....
Personnellement, je pense qu'il vaut mieux prendre tout le matériel dont on dispose plutôt que de se dire une fois sur place "si j'avais su..".
Et pour le poids, j'ai résolu le problème en achetant un solide sac à dos qui me permet de contenir tout le matos y compris des objectifs de grande taille.

Petite question concernant l'utilisation de la longue focale , je l'utilise toujours sur monopode sans rotule mais pour des photos de circuit motos et autos donc pas de soucis par contre pour les meeting , me conseillez vous une rotule particulière qui me permettrai plus de souplesse avec l'objo? ( monopode ou trepied )

Sur le monopode, je serais plutôt tenté par une solution intermédiaire avec un plateau un axe avec fixation rapide.
Pour moi l'essentiel des mouvement se fait de haut en bas et inversement. La fixation te permet de ne pas devoir dévisser sans arrêt le monopode si tu veux reposer ton boitier par terre pendant les phases d'attente.
Enfin ce n'est que mon avis....

Déjà, bien choisir son trepied.
En effet, montez vos gros tromblons sur votre boitier, et regardez dans le viseur en visant le ciel.

Regardez maintenant la hauteur à laquelle doit être votre rotule, si vous ne voulez pas vous plier en deux ou vous mettre à genoux pourmettre l'oeil au viseur.

C'est clair Gael, soit l'avion monte et toi tu descend ou alors inversement. Flexion, extension.
A moins d'un passage rectiligne, j'ai toujours eu des réticences à utiliser un monopode. Alors tant pis malgrés les près de deux kilos de mon 150-500, je continue à photographier à bras levé. C'est bon pour les biceps.

D'ici le mois de mai j'ai un peu de temps pour trouver la solution idéale et aller faire un tour chez Nord phot à Lille pour voir ce qu ils ont et essayé .

Pour une longue focale, je regarderai du coté des têtes pendulaires:

http://www.monde-sauvage.com/materiel-photo/accessoires/tetes-pendulaires

Mais , comme je l'ai déjà dit, à condition d'avoir un trepied assez haut.

gael a écrit:

Pour une longue focale, je regarderai du coté des têtes pendulaires:

http://www.monde-sauvage.com/materiel-photo/accessoires/tetes-pendulaires

Mais , comme je l'ai déjà dit, à condition d'avoir un trepied assez haut.

Merci pour le lien ; je vais regarder tout cela .

La BA 103 va servir une dernière fois de décor au plus prestigieux des exercices de l'OTAN


Le 50e «Tiger Meet» a lieu à Cambrai du 9 au 20 mai.PHOTO SIRPA AIR / La Voix du Nord




Dans deux mois jour pour jour, ronronnant sur le tarmac de la BA 103 ou rugissant dans le ciel cambrésien, quelque quatre-vingt-dix avions de chasse prendront part au 50e « Tiger Meet ». Un événement rassemblant, notamment autour de simulations de raids aériens, la fine fleur des pilotes de l'OTAN dont l'escadron a pour emblème un tigre (ou un autre félin, du type panthère, jaguar...). Il mobilisera plus de mille cent militaires français et étrangers (dix-sept nations au total) et durera quinze jours. Avec, en point d'orgue, un gigantesque meeting aérien programmé le 15 mai sur et au-dessus de l'aérodrome de Cambrai-Niergnies (lire en page suivante)...


> En 1960 est portée sur les fonts baptismaux la NATO Tiger Association. In french, l'association des tigres de l'OTAN. Son père fondateur n'est autre que Pierre Messmer, ministre de la Défense du gouvernement de Michel Debré, qui souhaite ainsi renforcer les relations entre les escadrons de chasse membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, avec notamment pour objectif d'en doper l'inter-opérabilité et la solidarité. Ses trois membres fondateurs sont le 79th Tactical Fighter Squadron de l'US Air Force, le 74th Squadron de la Royal Air Force et... l'Escadron de chasse 1/12 Cambrésis. Un an plus tard a lieu le premier Tiger Day, à Woodbridge, en Angleterre, sur une base de la RAF...

Défi
> Du 9 au 20 mai prochains, c'est le 50e Tiger Meet qu'abritera la BA 103. Un événement d'autant plus attendu que ce sera le dernier qu'accueillera la base René-Mouchotte, qui fermera ses portes en 2012, ad vitam aeternam. Alors tout est-il mis en oeuvre pour que le rendez-vous soit à jamais inscrit dans les mémoires. « À deux mois du jour J, on n'en est plus au stade de la planification. On est rentré dans l'exécution », témoigne ainsi le colonel Éric Gernez, commandant de la base. Il faut dire que la BA 103, qui abrite en temps normal un peu plus de mille personnes, va en accueillir mille deux cents de plus : pilotes, mécanos... Tous membres d'une unité Tigre, qu'elle vienne d'Angleterre, du Portugal, d'Espagne, d'Allemagne, de Slovaquie, de Belgique, de Norvège ou encore des États-Unis... Le Tiger Meet est donc avant tout une question de grande manoeuvre logistique. La construction d'un camp, « tel qu'on en installe sur les théâtres d'opération sur lesquels nous intervenons », précise-t-on, a ainsi commencé, au début de cette semaine. Ce sont quatre-vingts abris modulaires, cent cinquante tentes, des dizaines de blocs sanitaires ou encore une vaste cantine de campagne, en mesure de servir mille repas trois fois par jour, qui vont pousser sur la vieille piste allemande, mais aussi devant les hangars de l'escadron. Sans compter tout ce qu'il faut pour alimenter en électricité et en eau potable ces installations éphémères... Une partie du matériel (2 700 m³) a déjà été acheminée, dans soixante containers maritimes qui s'empilent aux quatre coins de la base. D'autres seront encore transbordés dans les jours à venir. Les opérations sont coordonnées par le lieutenant-colonel Sébastien Dorne, tandis que les travaux sont exécutés par les hommes de l'adjudant-chef Pierre Cha, un ancien de la BA 103, détaché pour l'occasion de la BA 106 de Bordeaux-Mérignac. Et ça n'est visiblement pas l'ampleur de la tâche qui reste encore à accomplir qui risque d'effrayer ce robuste gaillard, habitué à l'exercice pour partir partout dans le monde où l'armée de l'air française est appelée à intervenir. « Quelques-uns de mes gars seront la semaine prochaine à Kandahar, en Afghanistan, pour y procéder à quelques travaux sur le camp. Et on prépare déjà aussi le salon du Bourget !

> », confie-t-il.

Prestige
> Au taquet, lui aussi, le lieutenant-colonel Sébastien Vallette, commandant de l'escadron de chasse 1/12 Cambrésis, promu chef d'orchestre du tonitruant ballet d'avions qui se jouera en mai dans le ciel cambrésien (mais pas seulement, plusieurs espaces aériens étant réservés à l'exercice en France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne). « De vingt-deux avions de chasse susceptibles de s'envoler et d'atterrir sur la BA 103, on va passer à quatre-vingt-dix. Sans compter les hélicos, les avions de ravitaillement ou de détection !

> » Et puis, il faut préparer les exercices, de type Comao (un ensemble d'appareils aux capacités différentes mais travaillant conjointement) qui seront ceux des équipages.

> « Le Tiger Meet est en fait un gigantesque exercice d'entraînement, commente Sébastien Vallette. On se met dans les conditions du réel, pour prendre part à des combats et raids aériens. Au sol, des équipes d'experts sont chargées de débriefer ces exercices, en examinant l'intégralité des trajectoires, la validité des tirs fictifs... » Et de se dire « fier » que la BA 103 serve une dernière fois de décor à ce qui est depuis cinquante ans le plus prestigieux exercice aéronautique de l'OTAN.